Journal des étudiants de l’IUT de Saint-Raphaël Services et Réseaux de Communication

 

Dites à quelqu’un que vous êtes en IUT SeRéCom, et savourez.

Au mieux vous réussirez à obtenir des “Ah!” d’admiration dégagée, au pire des “Oh!” d’indifférence mal dissimulée.
Disons-le tout net, notre IUT est mal connu.“Problème de communication” me direz-vous ! C’est tout de même un comble.

Je me permets donc d’essayer de réparer cette injustice.

Services et Réseaux de Communication : comment définir simplement cette dénomination. Avec le dictionnaire, bien sûr. Que nous dit le Robert ?

Service : travail particulier que l’on doit accomplir.
Réseau : ensemble de lignes entrelacées plus ou moins régulièrement.
Communication : fait d’établir unerelation avec quelqu’un.

Il s’agit donc d’un Institut universitaire de Technologie en travail particulier que l’on doit accomplir, et d’ensemble de lignes entrelacées plus ou moins régulièrement du fait d’établir une relation avec quelqu’un.

C’est tout de suite plus clair!

Est-ce vraiment important d’établir une définition?
Nous savons très bien aujourd’hui qu’un diplôme ne permet plus d’obtenir un emploi. A quoi bon savoir ce que SRC signifie ? Je ne suis pas en train de dire que nous perdons notre temps, bien au contraire. Ce n’est pas le diplôme qui importe, mais bien plus la formation. L’équipe pédagogique n’est pas dupe des difficultés d’insertion qui nous attendent. Et, si tous ces métiers pour lesquels les enseignants nous forment n’existent pas encore, Ils tentent de nous intégrer en douceur dans le monde du travail en nous donnant des notions de techniques et quelques armes pour l’avenir.

Frédéric Darmon

Un Grand besoin d’échanger
Les nouvelles technologies engendrent une mutation de notre société et de notre mode de vie. Seuls aux commandes de nos puissantes machines, nous nous précipitons triomphants sur ces autoroutes du savoir à la conquête de paradis virtuels et de Communication interplanétaire.

Notre société tout entière obéit à une divinité aux mille visages qui s’intègre un peu partout dans notre quotidien. Les professionnels se sont emparés d’elle pour développer une société très spécialisée, hiérarchisée et médiatisée à outrance.

Hélas, nous avons peu à peu perdu nos racines en nous plongeant tête baissée aux pieds de cette divinité bien capricieuse. Où se cachent les passions d’antan, les journaux tirés à la hâte dans un petit réduit pour un public avide d’émotion et d’authenticité.

Derrière la froide logique de la communication de masse, nous tendons à perdre la communication des hommes...

Au-delà de toute la presse à sensation qui développe des journaux stéréotypés, orientés bien souvent vers une seule finalité commerciale, notre équipe de rédaction cherche une autre voie, une autre logique plus proche des hommes et de leurs aspirations, où les entreprises et les hommes de notre région pourraient se rencontrer et dialoguer.

Le cadre de notre I.U.T semble idéal pour développer un “bouillon de culture” où l’expression, la créativité, la réflexion seront les maîtres mots.“Vecteur”, outil de communication interactive est un projet ambitieux, et nous comptons sur vous pour lui donner vie.


Thierry Bresson
Nicolas Hinsinger



Pour “Vecteur”, une libre opinion de Monsieur Dumas, Directeur du département :


Lancer un journal ! Quel homme ou femme ayant le goût d’entreprendre n’a pas rêvé cela ?

Et combien s’y sont déjà essayés, jusqu’à créer dans nos sociétés de communication le mythe des ”magnats de la presse”, les Citizen Kane, les Hersant, les Murdoch.

Que vont faire nos étudiants de l’IUT SeRéCom de Saint-Raphaël dans une telle aventure? Une autre feuille de chou éphémère visant à faire plaisir à un petit groupe d’initiés?

Je pense, et j’espère que non.

Je voudrais expliquer brièvement pourquoi et donner quelques lignes d’un programme de travail qui pourrait assurer la pérennité de l’entreprise.

D’abord, il faut savoir que l’initiative vient intégralement des étudiants et que l’équipe pédagogique ne fait que conseiller et soutenir.

Ensuite, il faut se souvenir que dans Services et Réseaux de Communication, il y a”communication” par tous les média, notamment le papier.

Enfin, on trouve parmi les étudiants - qui se recrutent depuis la sortie du bac jusqu’à la reconversion des plus anciens - un intense besoin de communiquer, non seulement entre eux mais aussi avecle monde extérieur.

Je pense que c’est là la raison fondamentale d’un succès durable de l’entreprise, et que c’est cet objectif qui doit guider le travail de l’équipe éditoriale. J’en viens donc à penser à ce journal dans quelques mois d’ici.

C’est en premier lieu le fruit d’un travail d’équipe. C’est l’organe de tous les étudiants, non pas de cette promotion (éphémère: deux ans!) mais de la communauté des étudiants de Saint-Raphaël, passés, présents et futurs.

C’est le lieu du dialogue entre étudiants, entre générations, entre futurs candidats et futurs diplomés, entre tous ceux-ci et leur environnement : parents, industriels, politiques, enseignants, retraités.

Enfin c’est le lieu où l’on discute les questions du travail, du métier, des loisirs, de la technologie et de son utilisation pour le meilleur et le moins bon. Ce journal ”papier” est doublé d’un autre, le journal électronique sur Internet. On observera avec intérêt comment ces deux formes de supports vont répondre chacune avec leur style à un même besoin profond de communiquer.

J’espère, cher lecteur, que vous accueillerez “Vecteur” comme moi et que l’enthousiasme de nos étudiants sera communicatif.

 

Phillipe Dumas

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